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Prédication du mois d'août 2005

L’histoire du vieux livre

Salut ! Lorsque nous étions encore tous petits, on nous racontait beaucoup d’histoires. En voici l’une.
Il était une fois, un vieux livre qu’un pélerin offrit à une famille de pauvres gens qui l’avaient ébergé. Avant son départ, il leur dit : « si vous lisez ce livre et que vous croyez aux paroles qui s’y trouvent, ces paroles deviendront vivantes en vous. Ce livre changera complètemnet votre vie et vous apportera le bonheur. Ne vous privez jamais de cette Parole». Puis, il posa le livre sur la table en leur disant qu’il reviendrait un jour. Deuix semaines s’étaient écoulées depuis que le pélerin était parti. Le pauvre homme et sa femme ne surent que faire. Ils ne voulaient pas vendre le livre parce qu’il leur avait été offert. Ils avaient appris que ce livre avait été écrit par quelqu’un qui voit tout, qui entend tout et pour qui rien n’est caché. « Est-ce vraiment possible ? » demanda l’homme à sa femme qui répondit : « Si les paroles contenues dans ce livre peuvent vraiment changer notre vie et nous rendre heureux, alors nous devons le faire connaître à d’autres. Viens avec moi, nous allons porter ce livre chez le roi et lui raconter toute l’histoire».

Une fois arrivés chez le roi, ils lui racontèrent tout ce que le pélerin leur avait dit. Le roi, ses conseillers et ses prêtres avaient depuis longtemps déjà de grosses difficultés et n’en trouvaient pas la solution. Alors le roi déclara : « Le risque vaut la peine et nous allons prendre le temps qu’il faut ; ce livre est peut-être la solution à nos prières ». Puis, il convoqua tout le peuple dans sa cour. Il arriva alors que les riches et les pauvres du pays se retrouvèrent tous devant le roi. Ils avaient tous le regard fixé sur ce livre énigmatique et voulaient tous savoir la signification des paroles qui s’y trouvaient. Après que quelques uns d’entre eux en aient lu avec fascination les premières pages, les pauvres demandèrent au roi : « Votre Majesté, qu’est-il donc écrit dans ce livre ? Nous ne savons pas lire». Le roi s’adressa au peuple en ces termes : »Les paroles de ce livre sont trop nombreuses pour que nous les lisions toutes enun jour. Mais nous allons nous entendre pour nous retrouver tous les matins devant ma cour royale. Alors mon sécrétaire lira à voix haute dans le livre et si nous y trouvons une aide quelconque, alors nous le lirons jusqu’au bout ».

Quelqu’un demanda : «Est-ce que nous les hommes nous pouvons venir avec nos femmes ? » Le roi donna son accord. Riches et pauvres se réjouirent de cela et chacun rentra chez soi. Le lendemain matin, la cour du roi était remplie de monde et le sécrétaire du roi se mis à lire dans le livre. Tout était silencieux ; personne ne pensait plus à son travail ; le pauvre oublia sa misère et le riche ses problèmes. On aurait dit qu’ils étaient tous dans un autre monde. Ils n’avaient jamais entendu de telles paroles. Tout à coup, le sécrétaire interrompit la lecture. « Que se passe-t-il ? s’enquirent-ils avec mécontentement. Le roi aussi s’interrogeait. « Il avait été convenu que je ne lise que pendant une heure. Cette heure est écoulée. » A cette parole, tous gardèrent le silence. On aurait dit qu’ils étaient à nouveau tous retournés dans leur monde réel avec ses problèmes. Mais le roi lui-même dû donner raison au sécrétaire. « Oui, tu as raison, c’est ainsi que nous étions convenus ». Puis il s’adressa au peuple en disant : « Pour la toute première fois, nous avons entendu ces paroles. Demain matin, nous en écouterons encore d’avantage, car je suis tout aussi curieux que vous ».

Alors ils se levèrent tous et sortirent avec l’air d’avoir été transformés. Ils allèrent qui à son champ, qui à ses courses. Mais leurs pensées étaient complètement assiégées par les paroles du livre. Le temps s’écoula, une semaine après l’autre. Ils continuaient à se retrouver dans la cour du roi, car ils voulaient écouter les paroles du livre. « Vous devez croire à ces paroles et faire ce qu’elles recommandent », avait dit le pélerin à ces pauvres gens.

Mais que s’était-il passé entre-temps dans ce petit village ? Il n’y avait plus eu de vols, le riche s’était mis à aider le pauvre et s’en trouvait soudain bien. Les enfants se remirent à aimer l’école parce que l’institutrice avait beaucoup changé. Eux-même ne remarquèrent pas qu’ils avaient aussi été changé par les paroles du livre. Oui, même leurs notes s’étaient améliorées.

Et le roi ? Eh bien après une semaine, il se portait mieux. Il n’avait plus de querelles avec sa femme. Cette dernière avait pour sa part cessé de se commander chaque semaine de nouvelles robes. Même les conseillers du roi crurent aux paroles du livre et menèrent leurs affaires d’une toute autre manière. Tout était comme dans un autre monde, comme si le soleil ne se levait plus que pour eux et que la neige ne tombait plus que pour eux. Ils étaient tous très heureux. Qu’en était-il du pauvre et de sa femme ? Ils ne trouvèrent pas un trésor mais tout le monde dans le village leur apportat de l’aide. Le roi lui-même alla jusqu’à leur rendre visite de temps à autre. A présent, ils avaient assez de moyens et même un surplus et pouvaient désormais payer toutes leurs dettes. Et un an plus tard, la femme donna naissance à un petit garcon et à une petite fille. Elle avait toujours desiré les avoir. Un jour, alors que cette petite famille était assise sur un banc derrière la maison, ils revirent le pélerin étranger. Oh quelle ne fut pas leur joie ! Ils lui racontèrent quelle force ils avaient découvert dans le livre et comment tout le village ainsi que le royaume tout entier en avaient été transformés. Le pélerin leur dit : «Je suis vraiment heureux d’entendre cela, car j’ai été dans un pays où personne ne s’interesse aux paroles de ce livre. En ce moment ils se portent mal et sont dans le désespoir. C’est vrai qu’ils ont beaucoup de biens matériels, mais leur coeur est vide. La ville est remplie de malfaiteurs, de brigands, de menteurs et d’hypocrites. Il s’y déroule toutes sortes de mauvaises actions. Dans les écoles, on lit d’autres livres et on ne croit pas à cette parole, mais plutôt on la ridiculise. Ils sont demeurés spirituellement aveugles parce qu’ils ont rejetté la parole du livre que je vous ai donné et ils vont à la perdition quand ils meurent. D’ailleurs, les choses empireront d’avantage».

Ce livre qui est la Bible possède encore aujourd’hui le pouvoir de changer des villes, des pays et même votre vie. Mais cette parole, vous devez l’accepter avec la foi. rw.

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