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Prédication du mois d'août 2009

Vérité ou tradition?

Il y eut un grand homme du nom d’Aristote. Il enseignait que les objets lourds tombent plus rapidement que les objets légers. Étant Comme il était l’un des plus grands penseurs de son époque, plusieurs personnes crurent en lui. Après que tout le monde ait cru en cette théorie pendant deux mille ans, un autre homme du nom de Galilée invita des hommes savants à le retrouver au pied d’une tour élevée. Puis il grimpa au sommet de cette tour et fit tomber au même moment une masse de 5 kg et une autre de 1 kg. À la grande surprise de tous ceux qui se trouvaient là, les deux objets touchèrent le sol au même moment. Mais la puissance de la foi en la sagesse humaine était si forte que ces savants refusèrent d’accorder foi à ce qu’ils venaient de voir. Ils rejetèrent l’expérience de Galilée et persistèrent pour donner raison à Aristote. La tradition qui leur avait inculqué leur savoir ne leur permettait pas de recevoir la vérité, bien qu’ils l’aient touchée du bout des doigts. Ils refusèrent tout simplement d’admettre qu’ils avaient tort. Ils s’obstinèrent à croire à une théorie erronée. Ce récit a été tiré du livre de Ed Cole intitulé « Strong Men in Tough Times » (Des hommes forts dans des temps forts). Il y déclare : « Les choses auxquelles on croit renferment le plus grand potentiel en bien ou en mal dans la vie ».

Ce que nous croyons de notre salut a beaucoup d’importance lorsque nous considérons notre destinée future. Nous devons nous ajuster à la vérité de la parole de Dieu. Si une seule personne affirme quelque chose de faux et que des milliers de personnes disent que c’est vrai, cette chose n’en demeure pas moins fausse. Nous devons éviter de nous comporter comme ce petit garçon récalcitrant envers sa mère. Un jour, cette mère demanda à son fils de s’asseoir et il s’y opposa. Elle insista et il s’y opposa une fois de plus. Elle insista de plus belle en l’obligeant à s’asseoir. Le petit garçon rétorqua à sa mère : « Maman, même si je suis assis maintenant, dans mon esprit je suis toujours debout. »

Quels mots faut-il prononcer lors du baptême d’eau ?

À observer les nombreuses églises qui pratiquent le baptême par immersion, on constate l’utilisation de deux formules différentes. Plusieurs utilisent les paroles de Jésus qu’il a prononcées dans Matthieu 28, 19. D’autres utilisent la formule énoncée dans Actes 2, 38 lors du premier sermon qui fut prêché dans le Nouveau Testament. À cause de ces deux formules, la confusion règne dans les esprits de nombreux croyants au sujet de savoir quelle est la formule correcte. Lorsqu’on effectue des recherches sur le plan historique, on remarque que l’église des premiers jours n’employait pas la formule trinitaire dont l’utilisation fut initiée lors du Conseil de Nice en l’an 325 de notre ère. La formule trinitaire n’apparaît nulle part dans le livre des Actes des Apôtres ni dans les Épîtres. En fait, nulle part dans le Nouveau Testament on ne trouve quelqu’un qui fut baptisé avec cette formule.

Matthieu 28, 19 est considéré comme étant la « Grande Commission ». L’apôtre Luc la mentionne également au chapitre 24, des versets 45 à 47. Et nous lisons ici que « …la rémission des péchés sera prêchée en Son nom dans toutes les nations. »

Il est d’une importance capitale que nous soyons baptisés dans le nom du Seigneur Jésus-Christ. Pourquoi ? Parce qu’« Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4, 12)

C’est à Pierre que Jésus avait remis les clés du royaume des cieux dans Matthieu 16, 19. Il les utilisa pour ouvrir la porte du salut dans Actes 2, 38 comme suit : « Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. »

Les apôtres n’ont ni désobéi ni failli à leur appel, car nous savons que toute écriture est inspirée de Dieu. Jésus est le nom le plus élevé qui soit révélé aux hommes. (Philippiens 2, 9-11). Jésus pour Sa part nous a recommandé de baptisé dans un NOM. Nous savons tous que le nom de Jésus est le seul nom qui sauve. Tout ce que nous faisons en paroles ou en œuvres, nous devons le faire au nom de Jésus. (Colossiens 3, 17). Jésus est mort pour nous et nous sommes Son Épouse. Par conséquent nous devons recevoir le nom de famille. (Ephésiens 3, 14-15) Nous devons être enterrés avec Lui dans le baptême (Colossiens 2, 8-12). Nous sommes lavés dans le nom du Seigneur Jésus. ( ! Corinthiens 6, 11).

Nous ne rejetons pas les paroles de Matthieu 28, 19, nous essayons plutôt de montrer comment le commandement de Jésus a été interprété et exécuté par les apôtres. Nous ne voulons pas non plus minimiser l’expérience religieuse sincère de certains qui ont été baptisés dans les titres « Père, Fils et Saint-Esprit ». Nous voulons plutôt que vous soyez comme les croyants sincères d’Éphèse qui se firent rebaptiser après avoir entendu la vérité, « …dans le nom du Seigneur Jésus. » (Actes 19, 3-5)

Nous devons éviter de suivre tout bonnement la tradition des hommes. Une telle attitude rend la parole de Dieu de nul effet. (Marc 7, 3). C’est possible, comme l’a dit Jésus, de « préserver la tradition des anciens ». (Marc 7, 3) Toute doctrine doit être clairement fondée sur les Écritures, car elle seule constitue la vraie mesure de vérité. À tous ceux qui obéissent à la vérité, la bible donne cette merveilleuse promesse : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira. » (Jean 8, 32).

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